Dans cet article il va être question du troisième roman de Biz, chanteur de Loco Locass: Mort-Terrain.
Pour vous procurer le livre c’est ici:
https://www.leslibraires.ca/livres/mort-terrain-biz-9782760936539.html?u=64790
En bref, l’histoire se déroule à Mort-Terrain qui est un village fictif en Abitibi. Mort-Terrain désigne les résidus de l’exploitation minière accumulés au sol au cours des ans. Dans le livre, on suit Julien Daigneault, le nouveau docteur du village. Il va vite se rendre compte qu’à Mort-Terrain il faut choisir son camp, celui des Amérindiens de la réserve de Mézézak ou celui des blancs. Un projet de mine divise davantage les habitants, certains sont contents de ce projet car ça crée de l’emploi et d’autres s’inquiètent de ce qui va advenir de leur santé et de leur terre. De plus, au cours du roman, Julien va être confronté à des phénomènes étranges (légendes amérindiennes qui deviennent réelles, visions, décès louches…)
Je trouve que l’apport fantastique est bien dosé dans l’histoire. L’environnement où évoluent les personnages est réaliste, donc lorsque des éléments plus «paranormal» s’ajoutent, je continue tout de même à croire à l’histoire, je ne décroche pas.
On aborde aussi un enjeu socio-politique important qui est l’exploitation minière. Je trouve que ça amène à réfléchir. Oui, ça crée de l’emploi, mais à quel prix? Ça peut avoir des effets néfastes sur la santé des gens autour de la mine et ce n’est peut-être pas très respectueux envers notre terre de l’exploiter ou devrais-je dire de la surexploiter ainsi.
L’auteur aborde la vie à la réserve sans tabous dans ce roman et une partie de l’histoire peu glorieuse du Canada. On parle de lorsqu’on mettait les enfants autochtones dans des pensionnats promettant à leur famille une vie meilleure, mais dans les faits on leur faisait subir des mauvais traitements, leur interdisait de parler leur langue maternelle, les violaient…
Pour finir, je vous laisse sur une citation amérindienne de circonstance avec l’exploitation minière: «Quand le dernier arbre sera abattue, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors l’homme blanc réalisera que l’argent ne se mange pas.»
Mary P.
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Belle suggestion de lecture madame la marginale!
Je n’ai jamais entendu parlé de ce livre mais votre résumé est prometteur…
La citation de la fin est percutante et combien réaliste!
Continuer de nous partager vos lectures diversifiées et fascinantes de vérité et d’ouverture sur le monde qui nous fait réfléchir.
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Merci! 🙂
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