Les vampires existent pt.2

Et oui, je vous parle encore de vampires.

Ceux-ci préfèrent qu’on l’orthographie de cette façon: vampyres. Pourquoi? Car Father Sebastiaan un des fondateurs de cette sous-culture à New York a popularisé cette façon de l’écrire pour les différencier des créatures surnaturelles de romans et films de fiction.

La scène vampyre a émergée dans les années 90, lorsque les romans d’Anne Rice étaient très populaires (Les Chroniques des vampires).

 

 

 

La dernière fois, je vous ai parlé des vampires au sens plus large du terme, cette fois-ci je me concentre sur cette sous-culture aux États-Unis, particulièrement dans la ville de New York. J’en ai appris davantage à ce sujet en lisant le livre: Vampyres quand la réalité dépasse la fiction, de Laurent Courau.

 

 

Laurent a décidé de faire des entrevues avec des vampyres dans le cadre d’un documentaire du même nom.

Dans ce livre, on a droit aux entrevues, mais aussi à des informations supplémentaires sur les vampyres et sur des communautés qui sont parfois liés à celle-ci: satanisme, sado-masochisme, sorcellerie, lycanthropie…

La communauté vampyrique est assez ouverte, donc les vampyres peuvent avoir différentes croyances. Ce qui peut créer de joyeux mélanges comme un vampire sorcier sataniste.

En lisant ce livre, je me suis rendu compte que mon idée pour moi d’un vampyre/vampire devenait de plus en plus floue. À la base pour moi vampire=buveur de sang.

Mais, ensuite j’ai appris l’existence des fétichistes du sang et des vampires psychiques. Les fétichistes du sang ne sont pas des vampires même s’ils boivent du sang et les vampyres psychiques sont des vampyres même s’ils ne boivent pas de sang. Compliqué. Donc, maintenant, pour moi vampyres= quelqu’un qui prend de l’énergie vitale.

Les vampyres peuvent être dans une famille/clan ou solitaire, les solitaires sont appelés rônins.

Dans les clans, comme les Hidden Shadows à Harlem/New York, il y a une hiérarchie et des règles à suivre. Une part importante de la communauté suit le code de conduite le Black Veil .

Il comprend 7 règles, concernant entre autres la discrétion, la diversité et les anciens.

Dans le livre, Laurent interview plusieurs vampyres qui ont souvent des opinions divergentes.

Certains considèrent que le vampirisme est un mode de vie qu’ils ont choisi. En bref, tout le monde peut devenir vampyre. D’autres croient qu’ils sont nés vampyres et parlent d’un besoin quasi vital de boire du sang.

Il y en a qui sont en désaccord avec le fait de boire du sang et d’autres qui voient en l’ingestion du sang un moyen d’entrer en communion avec le prédateur/ la bête qui sommeille en eux.

Une autre contradiction de la communauté vampyrique est que dans le livre, les vampyres sont décrient comme des personnes ayant une sexualité débridée. Tandis que dans une émission que j’ai écoutée: The Tyra Banks Show, 2 vampires étaient interviewés et se considéraient asexués. Peut-être qu’ils étaient seulement en quête de sang…sationnalisme.

Les vampyres peuvent avoir une carrière. Ils ne sont pas des buveurs de sang à temps plein! Ils peuvent avoir un métier directement lié au vampyrisme comme fangsmith (j’ai essayé de traduire ce mot, mais je ne suis pas convaincue: forgeron de crocs?), comme Father Sebastiaan, dont je parlais plus tôt.

 

 

Sinon, vers le début du livre Laurent interview Saint-Anthony et Miguel Valentin, des vampyres qui ont le studio de tatouages Immortal Ink .

 

 

 

Je tiens à spécifier que pour la majorité des vampyres le consentement est très important pour ce qui a attrait à l’ingestion de sang, par exemple.

Certains criminels ont été étiquetés vampyres, il ne faut surtout pas généraliser et penser que tous les vampyres sont comme ça.

De plus, la communauté tiens à se dissocier de ces tueurs (Rod Ferrell, Daniel et Manuela Ruda, Nicolas Claux…).

J’espère que vous avez apprécié cet article si vous avez quelque chose à ajouter n’hésitez pas à l’écrire en commentaire. 😊

Si vous n’avez pas lu la partie 1 de cet article c’est ici.

Pour finir, voici une citation du livre de Lord Zillah:

« Nous n’avons pas de tabous. Nous n’avons pas de limites. Tant que tu ne fais pas de mal à personne, y compris  à toi-même, fais ce qu’il te plaît… De quel droit devrions-nous nous permettre de juger les autres? Soyons réalistes! On ne vit qu’une fois. Qui peut se permettre de critiquer? Au contraire, profitons au maximum de la vie, tant que nous faisions attention et que nous conservons une certaine élégance.»

Mary P.